Actualités

Conférence-débat

Familles rurales

« Les outils numériques »

L’association Familles Rurales des Brouzils organise un café-débat sur la thématique : « Les outils numérique ».  Rendez-vous le jeudi 29 septembre à 20h30 à l’Accueil de Loisirs Croq noisettes aux Brouzils afin de participer au débat animé par Emmanuel Lemoine.

  • Horaires : de 20h30 à 22h00
  • Lieu : Accueil de loisirs Croq noisettes, Les Brouzils
  • Pour plus d’informations :

https://www.famillesrurales85.org/espace-actualites/nos-evenements/event-1609-cafe-debat.html

  • Organisateurs : Association Familles Rurales Les Brouzils, avec le soutien du Crédit Agricole Atlantique Vendée, la MSA Loire-Atlantique Vendée et de la CAF de Vendée
22/09/2022
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Rejoignez-nous !

MFR

Vendée-Métiers, le salon de l’apprentissage et de l’alternance du CAP au BAC +5

Les 26 et 27 novembre 2022, les MFR de Vendée vous invite au Salon de l’Apprentissage et de l’Alternance. Retrouvez plus de 300 formations du CAP au BAC +5 pour vous aider dans votre recherche de formation par apprentissage. Venez à la rencontre des professionnels et des apprentis pour découvrir les métiers, les formations et les parcours d’orientation.

  • Horaires : de 9h à 17h.
  • Lieu : Le Vendéspace à Mouilleron-le-Captif
  • Pour plus d’informations : https://www.vendee-metiers.fr/
  • Organisateurs :

22/09/2022
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Le service civique, une vraie chance pour les jeunes

Depuis 2015, les Maisons Familiales Rurales (MFR) accueillent des jeunes volontaires qui souhaitent réaliser une action de service civique au sein de l’une des 27 Maisons vendéennes. Rencontre avec Alexandra Bodin qui a réalisé une étude sur les bénéfices pour les jeunes et l’intérêt d’un tel dispositif au sein des MFR de Vendée.

 

Alexandra, pouvez-vous nous expliquer ce qu’est le service civique et comment cela a été mis en place ?

Mis en place par le Gouvernement en 2010, le service civique offre aux jeunes de 16 à 25 ans, et jusqu’à 30 ans pour les jeunes en situation de handicap, la possibilité de s’engager au service de l’intérêt général. Cela peut être une expérience en lien avec l’éducation, l’environnement ou encore la solidarité par exemple. En MFR, le contrat dure entre 6 et 12 mois et est basé sur un engagement volontaire. Le jeune perçoit une indemnité de 580€ mensuelle.

Au sein des MFR, cela consiste en quoi ?

Depuis 2015, les MFR de Vendée accueillent des jeunes volontaires en service civique, cela représente plus de 100 jeunes accueillis. Nous en sommes convaincus, le service civique est un bon moyen pour nous d’avoir un accompagnement différent et complémentaire dans nos Maisons. En effet, tout au long de sa mission, le jeune apporte un regard neuf sur la Maison et partage de nouvelles idées. C’est un contrat assez souple et un véritable tremplin pour les jeunes, cela leur permet d’acquérir une véritable expérience professionnelle.

Comment se passe le recrutement des volontaires ?

Tout d’abord, nous travaillons avec des volontaires qui ont tous entre 18 et 25 ans. Chaque volontaire arrive avec ses motivations, son projet, nous le présente et nous étudions ensemble la manière dont celui-ci peut être intégré dans la vie de nos Maisons. Ils ont un lien direct avec nos jeunes apprentis et sont présents pour partager leur quotidien. Les principales missions permettent de mettre en place de nouvelles activités, du soutien scolaire ou encore de favoriser l’inclusion de chaque jeune au sein de l’établissement.

Pourquoi choisir les MFR pour réaliser son service civique ?

En MFR, le volontaire est entouré d’une équipe riche de ses expériences et différences. Il est également accompagné par un tuteur sur toute la durée de sa mission pour garantir sa réussite mais aussi pour préparer l’après service civique. Il est important pour nous d’avoir un véritable accompagnement socio-professionnel du volontaire et de lui faire bénéficier du réseau d’entreprises et de formations que nous avons. De plus, il travaille dans un cadre convivial, sécurisant qui lui permet de tester de nouvelles choses, tout en ayant le droit à l’erreur. Des journées de regroupement des jeunes en service civique sont organisées afin qu’ils puissent échanger sur leurs projets, leurs expériences, ce sont des temps très appréciés par les volontaires qui permettent de créer un lien particulier avec d’autres jeunes du même âge. Cette expérience est vraiment significative dans le parcours des jeunes et révèle parfois des vocations. Depuis que nous accueillons des volontaires, plusieurs d’entre eux ont intégré le réseau en tant que salarié et s’épanouissent au quotidien auprès des jeunes en formations.

 

Il n’est pas trop tard pour postuler, des missions restent à pourvoir sur le département :

https://www.service-civique.gouv.fr/trouver-ma-mission?duration=12&keyword=mfr&page=1&

22/09/2022
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Un nouveau Président à la tête de la Fédération Familles Rurales de Vendée

Familles rurales

Le 5 septembre dernier, Jean-Guy Chenu a été élu Président de la Fédération Familles Rurales de Vendée, lors du dernier Conseil d’Administration.

Après 9 ans passés à la tête de la Fédération, Guylaine Brohan a souhaité quitter son poste de Présidente de la Fédération départementale, afin de se concentrer sur son mandat national. En effet, depuis avril 2022, elle est Présidente du Mouvement au niveau national. C’est avec émotion qu’elle quitte ses fonctions tout en gardant un rôle au sein du Conseil d’Administration.

Pour la remplacer, le Conseil d’Administration a élu Jean-Guy Chenu, 1er  Vice-Président depuis septembre 2021. Engagé au sein du réseau depuis plus de 10 ans, il a conjugué son rôle de Président de l’association du Poiré-sur-Vie, de 2013 à 2022, avec ses fonctions au sein du Bureau Fédéral depuis 2017.

Les objectifs et les ambitions de son mandat

Lors de sa prise de fonction, Jean-Guy Chenu a souhaité s’inscrire dans la continuité de Guylaine Brohan avec comme priorités :

  • La mise en place du Projet Fédéral validé en avril 2022. En effet, celui-ci donne les grandes orientations et répond à un certain nombre de défis. C’est un véritable outil qui établit 14 ambitions stratégiques à réaliser entre 2022 et 2026. Ces ambitions seront mises en œuvre avec le soutien des Administrateurs et des salariés de la Fédération.
  • Être au maximum au contact des associations locales et travailler en étroite collaboration afin de dynamiser et de développer le « Vivre mieux » sur nos territoires.
  • Développer les relations avec les collectivités locales et institutionnelles, l’objectif étant de faire reconnaître le Mouvement Familles Rurales en tant qu’acteur majeur du développement local sur le territoire vendéen.
22/09/2022
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Printemps des Chorales et Musiques

Jeudi 7 avril à la Chaize-le-Vicomte et mercredi 27 avril à Longeville-sur-Mer : « Représentations de diverses chorales de Vendée entrecoupées d’intermèdes tout au long de chaque journée »

  • Lieux :
    • Jeudi 7 avril à la Chaize-le-Vicomte – Salle du Moulin Rouge,
    • Mercredi 27 avril à Longeville-sur-Mer – Espace Culturel du Clouzy.
  • Horaires : de 9h30 à 18h.
  • Entrée : 7€ (2€ de réduction pour les choristes, danseurs, adhérents Familles Rurales).
  • Renseignements : 02 51 44 37 72 / f.segretin@famillesrurales85.org
  • Organisation : Fédération Départementale Familles Rurales de Vendée (avec le soutien des communes accueillantes, de Trivalis et de la MSA).
31/03/2022
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Conférence

Jeudi 28 avril : « Développer l’intelligence émotionnelle de l’enfant et des parents », avec Chloé Mousseau, thérapeute familiale

  • Horaires : à 20h15.
  • Lieu : Salle Polyvalente Ernest Renaud à St-Julien-des-Landes.
  • Entrée : gratuite.
  • Renseignements et inscriptions : projetsparentalite85150@gmail.com.
  • Organisateur : association Familles Rurales de St-Julien-des-Landes avec le soutien de la municipalité et en partenariat avec la CAF et le Crédit Agricole Atlantique Vendée.
31/03/2022
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Accueil de réfugiés ukrainiens

Marie-Odile et Bruno Dubé, jeunes retraités de 62 ans, habitent aux Achards. Depuis le dimanche 6 mars, ils accueillent chez eux Ruslana, 35 ans, et le plus jeune de ses fils, Hlib, 6 ans. Iryna, 62 ans, la grand-mère, est hébergée avec Kyrylo (le grand frère de Hlib), 9 ans, chez une autre famille (à 800 m à pied du domicile des Dubé). 2 semaines et ½ après l’arrivée des Ukrainiens chez eux, Marie-Odile et Bruno nous livrent en toute simplicité leur témoignage pour Vent des familles express

Vent des familles express : Quel est votre lien avec l’Ukraine ? Êtes-vous déjà allés là-bas ?

Bruno : Non, jamais. Mais nous avons accueilli à plusieurs reprises, pendant des vacances scolaires, des Ukrainiens en lien avec l’école de danse de Lviv. La troupe venait se produire en France et l’argent récolté servait à venir en aide à l’hôpital pédiatrique là-bas, ainsi qu’à la maison de retraite et à des orphelinats.

Marie-Odile : On fait partie de l’association Vendée-Ukraine (qui compte environ 150 membres) depuis sa création en 2003.

Vent des familles express : Imaginiez-vous que Vladimir Poutine allait envahir l’Ukraine ?

Bruno : On se disait que c’était possible… mais non. On ne pensait pas, non, que cela allait arriver. On vit une période complètement surréaliste. Le déclenchement des opérations spéciales russes a débuté le jeudi 24 février et 48h après, en tant qu’adhérents de l’association Vendée-Ukraine, nous avons reçu un mail : « Seriez-vous prêts à accueillir des réfugiés chez vous ? ». C’est moi qui l’ai ouvert et j’ai dit à Marie-Odile : « Qu’est-ce qu’on fait ? ».

Marie-Odile : Est-ce qu’on avait le choix de dire non ? Nous sommes jeunes retraités, disponibles, avec une maison qui permet d’accueillir. La réponse s’imposait d’elle-même. Ce que l’on fait, c’est une goutte d’eau dans l’océan. On a reçu le mail le samedi matin. On a dû réfléchir 2 mn seulement avant de se décider ! Le samedi soir et le dimanche, on recevait nos 4 enfants et nos 12 petits-enfants. On leur a dit qu’on venait de se proposer pour accueillir des Ukrainiens. On savait que ça aurait peut-être un impact sur la famille, mais comme nous aurions regretté d’avoir dit non !

Bruno : Le président de Vendée-Ukraine a été très clair avec toutes les personnes qui se portaient volontaires pour héberger des Ukrainiens en leur disant que c’était un engagement qui allait certainement s’échelonner sur plusieurs mois. Il nous laissait le week-end pour bien y réfléchir avant de confirmer notre réponse le lundi…

Marie-Odile : On savait que l’accueil allait être pour une durée indéterminée… On imaginait pour 5 ou 6 mois…

Vent des familles express : Votre famille a tout de suite compris votre choix ?

Marie-Odile : Oui, nos enfants et nos petits-enfants, c’est important de le souligner, nous ont dit qu’ils étaient fiers de notre engagement ! Donc si un doute avait encore subsisté, il se serait aussitôt envolé !

Vent des familles express : Comment avez-vous vécu l’arrivée des Ukrainiens ?

Bruno : Le vendredi 4 mars, nous avons fait le grand ménage et le tri dans notre sous-sol pour leur réserver une pièce, uniquement pour eux, où ils pourraient par exemple accrocher ce qu’ils voudraient aux murs.

Marie-Odile : Dans la nuit du samedi au dimanche, nous n’avons pas beaucoup dormi. Nous étions en avance de 3/4h à attendre le car à St-Gilles-Croix-de-Vie. Quand les Ukrainiens sont arrivés et sont sortis du bus, l’image qui nous a marqués, c’est celle d’une femme qu’on aurait dit transparente tellement elle était livide… Et cet hymne ukrainien que les femmes et les enfants ont chanté à la sortie du car nous a bouleversés !

Vent des familles express : Et votre premier contact avec Ruslana ?

Marie-Odile : Quand je l’ai vue, je lui ai demandé tout de suite « Do you speak english ? ». Elle m’a répondu « Yes », et là, j’ai poussé un « Ouf » de soulagement car je me suis dit qu’on allait pouvoir communiquer assez facilement.

Vent des familles express : Comment s’est passée l’installation chez vous ?

Bruno : Très bien. Les choses se sont faites assez naturellement en fait. Nous partageons la salle de bains, les toilettes, etc. Nous prenons les repas ensemble. Ruslana continue à travailler, avec son ordinateur qu’elle a embarqué avec elle, pour son entreprise basée en Ukraine en lien avec l’international.

Marie-Odile : Ruslana ne veut pas être assistée. Elle participe aux tâches ménagères, aide à mettre le couvert, à serpiller, etc. Mais elle a ressenti un coup de blues le week-end dernier. Son mari, son père et son frère sont restés en Ukraine, ils sont dans la logistique, ils aident les gens qui veulent partir à l’étranger. Je suis allée il y a quelques jours avec Ruslana à la Préfecture afin de l’accompagner dans les démarches pour obtenir un titre de séjour… Et là, elle a réalisé qu’elle ne serait pas en France que pour 3 semaines…

Vent des familles express : Et les enfants ?

Marie-Odile : Ruslana et sa mère ont visité l’École de la Source à la Chapelle-Achard. Une immersion progressive s’est mise en place avec le corps enseignant pour les deux garçons : Hlib en grande section et Kyrylo en CE2. Depuis le lundi 21 mars, ils y sont scolarisés toute la journée. On les récupère seulement pour les repas du midi. L’objectif pour eux, c’est la socialisation et l’apprentissage du français.

Vent des familles express : Que vous disent Ruslana et Iryna ?

Bruno : Que la réalité est pire que les informations que l’on voit et qu’il faut se méfier de la manipulation… Qu’elles veulent repartir le plus vite possible dans leur pays…

Vent des familles express : Et comment avez-vous présenté Ruslana et sa famille à la vôtre ?

Marie-Odile : Au fur et à mesure, car nous sommes nombreux ! Nos petits-enfants se sont servis de traducteurs sur leurs smartphones pour communiquer et jouer avec Kyrylo et Hlib. Ça donne du concret à l’évènement pour eux. Les réfugiés ukrainiens, ce ne sont pas que des gens qu’on voit derrière un écran de télé !

Vent des familles express : Les enfants s’adaptent-ils vite à leur nouvel environnement ?

Marie-Odile : Kyrylo dort une nuit sur deux chez nous avec sa maman et son frère. C’est important pour l’enfant, la fratrie et la maman. Et nous nous arrangeons avec l’autre famille d’accueil de la Chapelle-Achard pour qu’ils se retrouvent tous les quatre le plus souvent possible.

Bruno : Quand je fermais les volets le soir, au début, Kyrylo me disait en anglais « Ta maison est en sécurité ». Je lui répondais « Oui par rapport au froid ». Kyrylo continuait « Non, par rapport aux bombes ». Alors, il a fallu que je lui explique que les soldats russes ne viendraient pas jusqu’ici…

Vent des familles express : Quel bilan tirez-vous de ces premières semaines ?

Marie-Odile et Bruno : Au niveau humain, c’est très positif. Quel courage ont ces femmes ukrainiennes, comme elles sont battantes ! Dans la durée, il va néanmoins falloir que toutes les familles qui accueillent tiennent le coup et que les Ukrainiens réussissent à garder le moral. Il faut saluer aussi une vraie solidarité de proximité qui se met en place localement : de la coiffeuse qui propose de couper gracieusement les cheveux de Ruslana, Iryna, Kyrylo, Hlib, au voisin qui part par exemple acheter des chaussures pour l’un des enfants qui n’en a plus de la bonne pointure… Des personnes des Achards que nous ne connaissions pas sont même venus à notre rencontre, nous ne nous sentons donc pas isolés, voire plutôt bien entourés !

 Contact Association Vendée-Ukraine : bernard.guerit@orange.fr.

Propos recueillis le 24 mars 2022

31/03/2022
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Orientation et projet de vie

Comment aider son enfant à faire des choix pour son avenir ? Vers quelle voie continuer après la 3ème ? Pour quelles spécialités se décider en classe de 1ère ? Quelques exemples de questions parmi bien d’autres que se posent les jeunes et leur famille… avec plus ou moins d’appréhension parfois !

10 portes d’entrée

Et si on y réfléchissait à travers 10 portes d’entrée ouvrant sur un idéal de vie, celui du jeune ? C’est le cheminement qu’ont découvert, au cours d’une formation, Aurélie Bernard et Fabrice Ageneau. Convaincus du bien-fondé de cette approche, ils pratiquent depuis -en complément de leur métier d’enseignant- une activité de consultants en projet de vie, avec la méthode1 Futuraktao®.

Selon eux, avant de se projeter sur son avenir, il est essentiel d’explorer les 10 portes d’entrée suivantes :

  • les qualités,
  • les valeurs,
  • la vie sociale et amicale,
  • les lieux d’habitation,
  • la santé,
  • la vie amoureuse,
  • la vie familiale,
  • les revenus,
  • les statuts,
  • les métiers.

Faire des choix par soi-même et pour soi-même

« On n’oriente pas un jeune, on l’accompagne à faire ses choix, insiste Aurélie Bernard, on marche avec lui. Être aux côtés d’un jeune pour l’aider à se questionner par rapport à son projet global de vie, c’est l’aider à chercher le futur motivant qu’il se souhaite pour lui-même. » Dans cette quête d’une meilleure connaissance de soi, de ses envies et de ses besoins, le jeune entre dans un parcours de réflexion qui va l’amener à se poser progressivement des questions comme :

  • Quelles sont mes qualités ? Quel semble être mon profil ?
  • Qu’est-ce que j’aime ? Qu’est-ce qui est important pour moi ?
  • Est-ce que j’apprécie particulièrement de bouger ou pas spécialement ?
  • La vie familiale, ça signifie quoi ? De quel type de vie familiale ai-je envie pour moi demain ?
  • Est-ce que mon futur lieu d’habitation (ville, campagne, milieu rural à proximité d’une grande ville…) va compter beaucoup dans mon existence ou pas ?
  • Est-ce que les amis sont si précieux pour moi que je n’imagine pas faire un métier où il faut travailler le week-end alors que la plupart d’entre eux seront alors en train de sortir et de s’amuser ?

De ces questionnements vont ressortir des éléments clefs qui vont aiguiller le jeune vers l’adulte qu’il aspire à devenir… Car finalement la question fondamentale ne repose pas seulement sur un métier, mais sur la Vie avec un grand V que le jeune a envie de se construire !

Des qualités à… un métier

Commencer par identifier ses qualités constitue la 1ère étape pour le jeune. Ses qualités engendrent des comportements qui, eux-mêmes, génèrent des compétences. Le repérage de ces compétences-là et la mise en parallèle des compétences recherchées dans tel ou tel secteur professionnel peuvent faire émerger de premières idées qui peuvent déboucher sur des catégories de métiers… Tout en gardant toujours en tête les choix de vie auxquels tient le jeune !

S’il faut s’autoriser à rêver, attention toutefois à ne pas « fantasmer sur un métier », prévient Fabrice Ageneau. Les adolescents ne mesurent pas toujours certains inconvénients liés à telle ou telle profession, comme les horaires décalés par exemple… Aussi, pourquoi ne pas aller faire des « enquêtes métiers » ? suggèrent Aurélie et Fabrice. D’après eux, c’est une des meilleures façons d’ancrer dans le réel l’imaginaire que les adolescents entretiennent peut-être par rapport à la vision qu’ils se font de tel ou tel job.

Concrètement, par quoi commencer ? Le jeune peut d’abord faire des recherches sur internet2 sur le(s) métier(s) qui pourrai(en)t l’intéresser. Ensuite, après ses premières découvertes en ligne, pourquoi ne pas l’inciter à émettre des hypothèses sur ce(s) métier(s)-là ? « Par rapport à ce que tu as lu, quels avantages et quelles contraintes penses-tu que cette profession présente ? Etc. » Ensuite, il faut encourager le jeune à trouver et à interroger plusieurs professionnels qui exercent ce métier-là, afin de vérifier la validité de ses hypothèses…

Aller vers les autres

Oser poser des questions au voisin sur son activité professionnelle au cours d’un déjeuner dans le quartier, à un ami de ses parents lors d’un dîner à la maison, c’est par là aussi que peuvent débuter les occasions de s’informer… Aurélie et Fabrice conseillent également aux parents de discuter avec leurs enfants de leur propre métier « car beaucoup de jeunes ne savent pas vraiment ce que font leur père ou leur mère ».

Aurélie et Fabrice sont convaincus que la multiplication des rencontres ouvre « l’horizon des possibles ». La curiosité sur le monde et ce qui nous entoure peut d’ailleurs être développée dès le plus jeune âge, en lisant des magazines, en regardant des reportages, en allant dans des musées, bref, en s’enrichissant de tout ce qui existe. « Plus on réfléchit tôt, plus il sera facile de se positionner plus tard », affirment Aurélie et Fabrice.

Et comme les chemins de vie peuvent être linéaires ou pas, quand le jeune se lance dans une orientation professionnelle, il faut toujours qu’il ait à l’esprit le fait que rien n’est définitif ! Il faut prendre le risque d’oser en se disant qu’il sera toujours possible de bifurquer par la suite si on le souhaite… C’est au jeune d’être acteur de sa vie, de décider et d’expérimenter ! Et même quand on change de voie, l’expérience antérieure permet toujours d’apprendre quelque chose de soi-même…

1 La personne qui est à l’origine de la méthode Futuraktao® et qui y a formé Aurélie Bernard et Fabrice Ageneau est Michel Yacger de l’Académie des Projets de Vie à Angers.
2 Sites comme www.onisep.fr ou www.choisirmonmetier.fr.

 

Article réalisé avec le concours d’Aurélie Bernard (au.bernard@orange.fr) et de Fabrice Ageneau (fageneau.consultant@gmail.com), consultants en projet de vie avec la méthode Futuraktao® (« Acte ton futur avec philosophie »).

Aurélie Bernard et Fabrice Ageneau proposent des accompagnements individuels à partir de 16 ans et des accompagnements collectifs adaptés de la méthode sous forme de stage dès la 4ème.

 

À noter concernant les MFR de Vendée : toutes les informations sur les formations (de la 4ème aux formations pour adultes) sont à retrouver sur www.formation-alternance-vendee.com.

31/03/2022
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Rejoignez les équipes des MFR de Vendée !

Vendredi 20 mai : « Les MFR de Vendée recrutent de nouveaux salariés ! »

Participez à la prochaine réunion d’information sur les différents métiers en MFR : secrétaire, agent d’entretien, maître de maison, cuisinier, animateur, surveillant de nuit, comptable, assistant administratif, moniteur…

  • Horaires : de 14h à 16h.
  • Lieu : Maison des Familles, 119 Bd des États-Unis, à la Roche-sur-Yon.
  • Pour plus d’informations : fd.85@mfr.asso.fr ou 02 51 44 37 80.
  • Organisateur : Fédération Départementale des MFR de Vendée.
31/03/2022
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Portrait de Corine Kocis : l’histoire d’une reconversion réussie, de l’industrie vers l’aide à la personne

Corine a accepté de répondre à notre interview, entre deux cours au CFP-MFR La Ferrière. En formation Accompagnant Éducatif et Social (Diplôme d’État Accompagnant Éducatif et Social) depuis septembre, Corine a décidé à 55 ans de franchir le pas de la reconversion.

Corine a travaillé 30 ans dans l’industrie. Tout d’abord, dans une usine de confection de vêtements dans les Deux-Sèvres, puis dans une blanchisserie industrielle. Des entreprises où elle a pu faire de nombreuses rencontres, sur des postes aux tâches variées, allant de la production à l’expédition. « L’entreprise de blanchisserie a été rachetée, et une nouvelle direction est arrivée. Le milieu dans lequel je travaillais devenait froid et cadencé, le virage pris par les nouveaux accords d’entreprise ne correspondait pas à mes valeurs. » Toujours en poste, Corine avait choisi, du fait de ces événements, de réaliser un bilan de compétences. C’est alors que, l’entreprise propose aux salariés qui le souhaitent de quitter l’établissement. C’est l’opportunité : Corine a l’envie d’une reconversion dans le social, et décide de quitter l’entreprise pour se lancer dans une nouvelle aventure. Au chômage, Corine choisit un accompagnement plus poussé avec Pôle Emploi, et décide d’aller aux portes ouvertes du CFP-MFR La Ferrière.

« C’est à ce moment-là que j’ai pris conscience que j’avais toujours été attirée par les métiers du social. Pendant ma carrière, j’ai pris 6 ans pour m’occuper de mes filles, des jumelles prématurées. Ce parcours familial a changé ma façon de voir les choses, j’ai été admirative du personnel soignant qui m’a aidée pendant cette période. Maintenant que mes filles sont plus grandes, c’est à mon tour de jouer ce rôle et de pouvoir aider ceux qui en ont besoin ». Corine explique qu’il faut du temps pour franchir le pas. « C’est l’histoire de toute une vie, parfois ! ». Elle rigole et ne manque pas de légèreté. « L’important, peu importe l’âge, est de s’en rendre compte et de se poser les bonnes questions ».

En allant aux portes ouvertes du CFP-MFR La Ferrière, elle a la chance de rencontrer un membre du personnel qui a pu répondre à toutes ses questions : c’est le déclic, Corine entre en formation dès septembre.

Elle explique être très satisfaite de la formation, de l’encadrement dans l’écoute et dans la bienveillance. Les élèves sont de tous les âges, de 18 à 56 ans. « Je ne suis pas la plus vieille ! ». Corine a déjà réalisé deux stages cette année : dans un foyer de vie avec des personnes en situation de handicap, et dans un EHPAD. Corine finira sa formation au bout de 10 mois, le 1er juillet. Et, si les examens sont réussis (ce dont nous ne doutons pas !), Corine a déjà un poste qui lui est proposé pour accompagner des personnes en situation de handicap.

Merci à Corine Kocis pour ce témoignage et cette reconversion réussie.

 

31/03/2022
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